« Étoile montante de la littérature iranienne, Zoyâ Pirzâd transcende le quotidien de son écriture limpide. » ELLE
De
père Iranien Musulman d'origine russe et de mère arménienne
chrétienne, Zoyâ
Pirzâd grandit
en Iran.
Elle est une illustration même de ce mélange de culture, qu'elle
décrit dans ses livres.
Après
la publication de trois recueils de nouvelles dont
Comme
tous les après-midi,
elle se lance dans l'écriture romanesque en 2001 avec 'C' est moi
qui éteins les lumières', saluée par de nombreux prix.
L'écrivain franchit les frontières de son pays avec 'On
s'y fera'
- traduit dans plusieurs langues - une véritable réussite pour
celle qui tient à faire connaître la culture persane dans le monde
entier. Zoyâ Pirzâd est aussi traductrice d''Alice au pays des
merveilles' de Lewis
Carroll et
de poèmes japonais. D'inspiration humaniste,
son oeuvre évoque la
vie quotidienne dans son pays et les souvenirs d'enfance, notamment
dans 'Un
jour avant Pâques',
paru en 2008 ou 'Le
Goût âpre des kakis',
publié en 2009.
C'est
moi qui éteins les lumières paru en anglais
(Oneworld publications),
en norvégien
(Solum Forlag) en
Allemagne, en Grèce et en Turquie. Il est en cours de traduction en
chinois et en slovène. Il est déjà paru .
Dans
ses œuvres, elle dépeint un Iran moderne où malgré
les évidentes tensions politiques, la vie est la même que partout
dans le monde. C'est avec finesse et précision qu'elle aime à décrire des scènes de la vie quotidienne, comme dans : Comme tous les
après-midi que je m’apprête à lire.
Je
peut déjà vous parler de Un jour avant Pâques. Ce qui
m'a poussé à le lire : le mélange des cultures.
Voici le
texte de la 4ème de couverture :
« Arménienne
d’Iran, Zoyâ Pirzâd appartient à une communauté ancestrale qui
partage avec les musulmans majoritaires, ainsi qu’avec les autres
chrétiens d’Orient, toutes les subtilités et les contrastes d’une
civilisation millénaire.
Dans Un
jour avant Pâques,
Zoyâ Pirzâd donne à son univers romanesque une profondeur et une
dimension quasi ethnologique. Elle y décrit cette vie iranienne au
cosmopolitisme encore vivace, tout de divorces flagrants et
d’équilibres ancestraux qu’on a déjà pu apprécier dans On s'y fera ou dans Comme tous les après-midi.
Au bord de la mer Caspienne, un jeune garçon découvre les prodiges minuscules de l’univers, comme la visite d’une coccinelle ou les joies et jeux de l’enfance avec son amie Tahereh. Lui est Arménien. Elle, fille du concierge musulman de l’école. Ainsi se côtoient dans la petite communauté arménienne, entre l’église, l’école et le cimetière, chrétiens et musulmans, femmes et hommes, crispations anciennes et libres aspirations.
Pâques, c’est la fête des œufs peints, des pensées blanches, des pâtisseries à la fleur d’oranger. C’est aussi l’occasion d’allers et retours entre passé et présent, entre Téhéran et le village de l’enfance – tout un quotidien dessiné ici avec virtuosité, un art précieux du détail et beaucoup de finesse. »
On
découvre la communauté arménienne qui vit en Iran et qui apprend
l'Arménie sans jamais l'avoir vu pour certain. Alors qu'en Iran, on
connaît le régime et la place de l'Islam, c'est ici les musulmans
qui sont en minorité et qui vivent avec les chrétiens d'orient. On
découvre une toute autre place de la fête de Pâques qui est
célébrée différemment mêlant arômes et senteurs d'orient.
Un
exemple de tolérance et de respect, à travers les yeux de deux enfants enfants qui grandissent en se respectant.
Ensuite,
Zôya Pirzad évoque deux autres moments de la vie d'Edmond, le
protagoniste. On le connaît enfant, puis père et époux et enfin
veuf. A chaque fois, ces moments de sa vie sont situés à la
période de Pâques. On aperçoit en fait, trois célébrations de
Pâques de sa vie.
La littérature iranienne n'est pas très connue et cette écrivaine contribue à la rendre populaire.
PS : Si j'ai choisi d'écrire sur cette écrivain, c'est parce que je participe au Assises Internationales du Roman, et que normalement je devrais l' interviewer, ainsi que Luis Sepulveda ! Voici le lien de l'évenement : http://air.villagillet.net/
Sirine.
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